Winter Records volume 2 sortie à Lieu-Commun, jeudi 5 mars à partir de 19h30

Lieu-Commun

25 rue d’Armagnac

31500 Toulouse

05.61.23.80.57

http://www.lieu-commun.fr/

Ouvert du mercredi au samedi de 12h à 19h

 

Toujours visible jusqu’au samedi 28 mars la première exposition personnelle de Henri Fred Techer, une exposition immersive, pour une expérience sensorielle unique. Ce jeudi 5 mars, venez découvrir la compilation Winter volume 2 consacrée aux reprises, avec en prime le premier concert de Minimal. En fin de mail vous découvrirez les événements qui vont ponctuer le printemps au 25 rue d’Armagnac.

 

> Soirée WINTER Records volume 2

le jeudi 5 mars à 19h30 gratuit

> live  : MINIMAL

> écoute du volume 2

> accrochage de sleeve face …

 

Winter Records est un Label Indépendant basé à Toulouse.

Cette jeune structure a produit le groupe Pas de Printemps Pour Marnie, formation electro-pop reprenant les standards de My Bloody Valentine, groupe phare des années 1990.

Le label travaille étroitement avec le distributeur Anticraft, mais étend aussi ses collaborations à l’international notamment au Royaume-Uni, en Allemagne et au Japon.

Parallèlement à son activité auprès des groupes, Winter Records conçoit et réalise une série de compilations thématiques. Il s’agit d’un rendez-vous musical régulier (3 volumes par an) permettant aux groupes d’assurer leur promotion et au public de découvrir de nombreux artistes aux styles hétérogènes.

 

> Volume 01 (octobre 2008) : Les Inédits de Groupes Toulousains

Henning, Pas de Printemps Pour Marnie, Echo, Newtone, Ray Vasco & The Crocodiles, Peter Panties, Cigogne, Minimal, Frédéric Jean & Hyperclean, International Hyper Rythmique, Lassie, Laure Briard Chante la France, Helen, Ray Valentine.

> Volume 02 (mars 2009) : Cover & Sleeveface

The Artificial Sea, Alexander Blake feat. The Harnays, Permafrost, Newtone, Laure Briard Chante La France, One Shot !, JFG, Sleeveface, Flippin’ Heck, Peter Panties, Like a Fish in the Sky, Ultimo Minuto, Madmoizel, La Verge d’Or feat. Lassie, Minimal, Bambiraptor, The Housewives, Hyperbubble, Music for Cap, Pull, Pas de Printemps Pour Marnie, The Dorques, Rose Zinc.

Ce deuxième volume a été réalisé à partir d’une sélection de reprises spécialement enregistrées pour ce disque et des sleevefaces conçues par les artistes eux-mêmes. L’horizon de Winter Records s’élargit considérablement puisque les groupes sélectionnés sont originaires des quatre coins de la France, d’Allemagne, du Royaume-Uni, des Etats-Unis et même des Philippines…

Cette compilation fera l’objet d’un vernissage sonore le jeudi 05 mars 2009 à Lieu Commun à partir de 19h30 (25 rue d’Armagnac, 31500 Toulouse). Au programme : pré-écoute en présence des artistes ; exposition des sleevefaces ; concert du groupe Minimal.

http://www.myspace.com/winterrec

http://www.myspace.com/atomicfrench

http://www.sleeveface.com/

 

En ce moment :

 

> Wide Wide Space – une exposition de Henri-Fred TECHER

Exposition jusqu’au samedi 28 mars

 

Wide Wide Space, première exposition monographique de Henri-Fred TECHER, jeune artistes qui investit les espaces de Lieu-Commun uniquement à l’aide de lumières, créant ainsi de nouvelles dimensions. Une exposition où l’économie de moyens contraste avec la multiplicité des sensations provoquées.

 

Wide Wide Space

Depuis l’exposition Le Vide de Klein, en 1958, nombreux sont les artistes à avoir exploité le potentiel esthétique et idéologique du White Cube. Prenant acte des mots que signa alors Albert Camus, « Avec le vide, les pleins pouvoirs », Henri-Fred Técher aborde le lieu d’exposition comme le support tridimensionnel de ses interventions, et comme un « espace des possibles ».

« Lorsque rien n’arrête notre regard, notre regard porte très loin. Mais s’il ne rencontre rien, il ne voit rien (…) : l’espace, c’est ce qui arrête le regard, ce sur quoi la vue bute » (Georges Pérec). Parce qu’elle associe forte présence et existence immatérielle, la lumière est l’outil que privilégie Henri-Fred Técher pour travailler avec et dans l’espace. Manipulant projections lasers et LEDs (diodes électroluminescentes), il découpe ou délimite le vide spatial, créant formes linéaires, dessins en 3D, et volumes aux contours incertains, faits d’une improbable matière. Plus qu’à des phénomènes optiques particuliers proposés à la perception, comme on en trouve dans l’œuvre de James Turrell, ses pièces lumineuses s’apparentent à des représentations virtuelles projetées dans le réel ; elles prolongent l’héritage du minimalisme à l’ère de l’informatique.

Henri-Fred Técher perturbe les repères, parfois jusqu’à leur perte, à l’instar d’Ann Veronica Janssens, pour offrir une expérience, non de l’infini, mais de l’insaisissable. Et ce n’est pas le moindre des paradoxes de son travail, il investit le vide d’une nouvelle présence pour mieux l’ouvrir à l’inconnu. L’art comme un espace de libre pensée, dont l’étendue est bien celle de l’imagination.

Brigitte Aubry

 

À venir :

 

V.01 β

une exposition proposée par Valéry Grancher, Damien Aspe, Jean-Marc Avrilla et Lieu-Commun.

 

En partenariat avec le Centre Culturel Bellegarde dans le cadre du Festival Empreintes Numériques, “Paradis Artificiels” et le Forum de L’Image dans le cadre de «Frémissements».

 

exposition du 3 avril au 25 avril 2009

vernissage jeudi 2 avril à 20 h

 

À l’occasion de “Paradis Artifi ciels”, Lieu-Commun se positionne pertinemment dans un rapport au réel en ramenant le numérique au tangible.

Les paradis, proposés par les univers parallèles du réseau se présentent comme promesses d’un futur radieux et d’un présent où le ludique prend le pas sur le réel.

Avec l’exposition V.01 ß, au titre qui résonne comme celui d’un logiciel dont nous vous présenterions en exclusivité la version 01 et qui plus est bêta (sa version test), Lieu-Commun se positionne consciemment dans une opposition aux oeuvres néo technologiques qui parfois préviligient plus les effets que le fond. Cette exposition programmée par une équipe et non par un seul curator démiurge, propose un panorama fragmentaire (version bêta), d’une des nouvelles tendances de l’art contemporain, la matérialisation du numérique.

Alors que la toile se développe et les ordinateurs enfl ent, autant en termes de vitesse que de mémoire, dans l’art, les 0 et les 1 prennent forme et matière. Cette évolution à rebours ne relève pas d’un traditionalisme exacerbé, mais nous notifi e que le territoire numérique malgré son développement exponentiel, reste envisageable dans un rapport au réel, soulignant sa capacité à revenir au concret.

 

avec :

Cory Arcangel, Damien Aspe, Claude Closky, Serge Comte, Daniel Firman, Valéry Grancher,

Pierre Huyghe, Space Invader, Djamel Kokene, Miltos Manetas, M/M, Philippe Parreno,

Bruno Peinado.

 

Update 1.0

une exposition de Damien ASPE

En partenariat avec la Galerie Sollertis

 

exposition du 7 mai au 6 juin 2009

vernissage mecredi 6 mai à 20h.

 

Avec Update 1.0, Damien Aspe, est-il à la veille d’un changement de cap radical au sein de sa démarche artistique ?

Il propose pour sa première exposition personnelle à Toulouse depuis 4 ans, un corpus d’oeuvres quasiment inédites. Mis à part “ From Russia with fun “, représentation sculpturale des briques du célèbre jeu vidéo Tétris, déjà exposée au Musée des Abattoirs, à la foire de Berlin et au Centre Georges Pompidou, “ Sony géométry “ et

“ PS1 New-York “, les autres pièces seront révélées pour la première fois en exclusivité. Damien Aspe investit l’ensemble de l’espace de Lieu-Commun et de la galerie Sollertis à l’aide de son champ lexical plastique entièrement dévolu à l’univers numérique.

Abordant autant les standards actuels comme les logos USB et Bluetooth que l’univers vintage des jeux vidéos des années 80, il impose un grand écart sémantique où ces signes que nous côtoyons quotidiennement sous leurs formes pixélisées ou gravées dans le plastique des machines, deviennent des objets disproportionnés en irruption

remarquable dans le réel. Le tour de passe passe ne se résume pas pour autant à un changement d’échelle ; ici, c’est notre entière perception

d’un univers proliférant et enveloppant qui est modifi ée. L’environnement produit par l’ensemble des ces pièces devient un paysage étrange et stylisé.

L’attachement de Damien Aspe aux courants artistiques conceptuels et minimaux, qui habite ses oeuvres depuis plus de 10 ans, prend ici un tournant personnel notable. En effet, des pièces comme”P2P” et “Mémorial game” révèlent la variété et la complexité de cet univers numérique qui, en quelques années s’est vu entraîné dans un

mouvement constant de mutations et de progrès. “P2P 1.09 (peer to peer version 1, 2009)” propose une version originale de l’échange de pair à pair qui permet aujourd’hui aux internautes de transférer des fi chiers de machine à machine sans avoir à passer par un serveur extérieur. L’artiste matérialise la plateforme informatique

à l’aide d’étagères “Lack” vides, dont la fonction est de recevoir les objets que le public souhaite laisser, sur le mode du troc, en échange d’une sérigraphie signée. Un échange où comme pour le réseau, une fois l’oeuvre en fonctionnement, l’artiste la laisse croître et évoluer en fonction des ajouts du public qui en déterminent ainsi

l’esthétique finale.

D’un autre côté “Mémorial game” aborde l’instabilité et la fragilité de l’industrie informatique. L’artiste nous remémore là un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître, l’époque bénie des premières consoles de jeux vidéos qui, de Vectrex à Amiga en passant par Sinclair, ont envahi soudainement, à l’aube des années 80, nos

listes de cadeaux de Noël. Mais ici, le propos n’est pas à la nostalgie ludique. Cet ensemble de plaques funéraires nous ramène brusquement à la dureté d’un marché qui connaît cycliquement ses enchaînements de hauts et de bas. Cette crise du secteur des consoles de salon en 1983, en est sûrement le premier exemple marquant.

Damien Aspe affi rme ici la qualité de son esthétique minimale et directe. Au mur sont alignés d’élégantes et morbides plaques de granit, sur les quelles sont gravés en lettres d’or les logos des différentes entreprises de divertissement informatique qui ont succombé à ce crack. Les sigles de ces consoles de jeux s’inscrivent là sur la

énième liste des morts tombés au champ d’honneur d’un marché exempté de règles. Le légitime et lucide intérêt que porte Damien Aspe au tout numérique est ramené à un plan strictement artistique et contemporain par ses pièces jouant autant sur les valeurs d’échange que de contemplation de l’art.

En abordant le sujet par une facture classique, il révèle la capacité de l’art à rester pertinent sans pour autant se jeter à corps perdu dans des réalisations néo technologiques aux effets malheureusement plus prégnants que le fond.

 

PLAN-9 est soutenu par le Conseil Régional Midi-Pyrénées, la Mairie de Toulouse et la DRAC Midi-Pyrénées.

 

Infos :

www.lieu-commun.fr

http://alaplage.free.fr

www.volksystem.org

www.annexia-net.com